Leysin 1410m

en cours de réalisation

Leysin : Qui n’a jamais entendu parler aujourd’hui de cette station des Alpes Vaudoises?

Un village isolé, un lieu choisi : Les raisons pour y passer quelques jours ou pour y rester naturellement bien plus longtemps sont multiples ; son orientation plein sud lui confère d’être un des villages les plus ensoleillés du canton, son air particulièrement  vivifiant et sec ont créé sa réputation en tant que lieu de guérison à travers le temps et le monde, et sont panorama naturel ouvert offre une vue d’exception dans chaque direction.

Son panorama : Au sud, l’impressionnante vallée du Rhône, les cimes majestueuses des Dents-du-Midi, des Dents-de-Morcles, du Grand Muvran ; au loin la chaîne du Mont blanc et le glacier du Trient.

A l’est, le mont d’or et le Pic chaussy, au loin les plis distinctifs du massif des Diablerets.

A l’ouest, depuis Prafondaz, une vue à couper le souffle sur le lac Léman, le Grammont

Au Nord les fameuses tours d’Ai, de Mayen et de Famelon

L’âge d’or de leysin : Après des études scientifique du climat local, la société Climatique, fondée en 1890 par des médecins et hôteliers de Lausanne et de la Riviera, construit «  le Davos romand « ; un centre médical dédié à la cure de la tuberculose pulmonaire dans le tout nouveau quartier du Feydey.

Situés à 200 m plus haut que le village, quatre grands bâtiments sortent de terre. Le Grand-Hotel, le Mont –Blanc, le Chamossaire et le Belvédére. Ils ressemblent aux hôtels prestigieux de la Riveria mais sont réellement des sanatoriums pour les tuberculeux pulmonaires.

En 25 ans, ce quartier devient une petite ville à part entière, offrant les services d’une telle agglomération ; la gare principale, le bâtiment de la poste, l’église. La rue du Commerce grouille de monde avec ses boutiques spécialisées, tailleurs, tea-rooms, bazars et photographe.

Un lien direct avec la plaine : Le chemin de fer Aigle – Leysin, inauguré en 1900, est le premier petit train de la région. Il existe surtout pour directement transporter les malades aux sanatoriums confortables. Cent vingt patients au minimum peuvent être soignés par établissement. Ils sont dotés des fameuses «  galeries du cure «  et de balcons profonds orientés plein sud, permettant de sortir les lits en plein air. La qualité hôtelière de luxe attirent une clientèle fortunée de toute l’Europe jusqu’à la Première Guerre mondiale. Pour limiter les risques de contagion, le train à crémaillère évite le centre du village, ce qui fâche les villageois. Ces derniers attendront onze ans pour finalement avoir leur propre gare. Leysin est toujours d’ailleurs un des seuls villages en Suisse à ne pas avoir de gare située en son centre.

La station médicale se développe, en parallèle aux établissements de luxe, des sanatoriums plus populaires sont construits. Les cantons de Vaud, Neuchâtel et de Berne développent également leurs sanatoriums sur place. En 1903, le Dr Auguste Rollier fonde la Société des Etablissements Héliothérapiques. Pendant 50 ans, il dirige 37 cliniques spécialisées dans le traitement de la tuberculose osseuse non-contagieuse. Bien emmitouflés dans des couvertures, les tuberculeux pulmonaires suivent essentiellement des cures de repos et de bon air à l’ombre. Quand aux tuberculeux osseux, ils bénéficient d’expositions régulières et dosées au soleil.