Namaste : Quel randonneur ne rêve pas de faire une randonnée au pied de Chomolungma “ Déesse mère du monde pour les Tibétains, le plus au sommet du monde et de connaître les légendaires Sherpas qui vivent sur ses flancs.

Altitude : le départ du trek est à 2800 m. Au sommet du Kala Pattar 5545 m, point culminant du trek de l’Everest, la densité de l’air équivaut à 50% de celle-ci se trouvant au niveau de la mer. L’air étant moins dense en haute altitude, chaque inspiration fait pénétrer moins de molécule d’oxygène dans le sang. À l’intérieur de certaines limites, l’organisme est capable de s’adapter à cette raréfaction de l’oxygène si on lui en donne le temps.

Montagnes : L’Himalaya “ en sanskrit, la neige se nomme hima tandis que alaya désigne une demeure.” L’ Himalaya est un ensemble de chaînes de montagnes de plus de 2 500 km de long sur 250 à 400 km de large. L’Himalaya abrite les plus hautes montagnes du monde, soit les 14 sommets qui culminent à plus de 8 000 mètres d’altitude, le Népal en compte à lui seul, pas moins de huit. Petit pays d’une longueur de 800 km et d’une largeur d’environ 200 km. Son point le plus bas, se situe à 70 mètres au-dessus du niveau de la mer tandis que son point le plus élevé, le mont Everest, atteint 8 850 mètres d’altitude. Cette variation d’altitude extrême et la latitude à laquelle est situé le Népal font de ce pays l’un des plus diversifiés du monde.

Acclimatation : l’adaptation n’a rien à faire avec la bonne forme physique. Les trekkeurs doivent connaître les premiers symptômes du mal d’altitude : mal de tête, nausée, difficulté à respirer. Il faut être attentif à ces signes précurseurs. Dès qu’ils apparaissent, il faut arrêter de monter. Il est donc impératif de redescendre à un palier d’altitude inférieur et y demeurer pour permettre à l’organisme de s’ajuster avant de reprendre l’ascension.

Samedi départ de Genève, vol de nuit avec escale à Doha, arrivée le lendemain vers midi

Dimanche Vers 13h00 à Katmandou, transfert à votre hôtel à Thamel le quartier des trekkeurs, voyageurs, boutiques, souvenirs, shoppings, excellents restaurants, pâtisseries, etc. Fin de journée shopping pour le trek. Thamel Katmandou (1400m) Hôtel

Lundi transfert pour l’aéroport domestique pour 45 min de vol près de la chaîne de l’Himalaya pour Lukla (2800 m) qui est le départ de notre trek. Nous aurons le temps de visiter le village pendant le chargement de nos affaires avec les porteurs. On commence par descendre à travers des vastes champs cultivés, plateaux et collines vallonnées vers la rivière Dudh Kosi. Phakding (2610m) lodge + 50 m / – 200 m en 4h30 

Mardi On continue le long de la rivière avec plusieurs traversées sur des ponts suspendus, première vue sur Thamserku à 6608 m. On traverse des forêts de rhododendrons, magnolias pour arriver à l’entrée du parc national de Sagarmatha. On retraverse la Dudh kosi avant la montée en zigzag dans une forêt de pins jusqu’à Namche. Il faut prendre votre temps, la montée est longue et les premiers symptômes d’altitude peuvent se faire sentir. Namche Bazar (3440 m) lodge + 1035 m / – 285 m en 6h00

Mercredi Journée d’acclimatation et de repos. Namche Bazaar est construit dans un amphithéâtre naturel face au Kongde Ri (6187 m). Namche est l’un des villages les plus attractifs de la région du Khumbu avec son marché vers le Tibet, les lodges, les pâtisseries, internet café, attelages de veste Northface sont devenues la base pour le trek de l’Everest. Une ascension vers l’hôtel de l’Everest (3700 m) pour découvrir les premières vues sur les sommets et le village. Khumjung (3780 m) + 570 m / – 570 m en 6h30 Lunch Namche Bazar (3440 m) lodge repos et acclimatation

Jeudi Aujourd’hui nous chemin en balcon et forêts de rhododendrons pour atteindre les rives de la Dudh koshi avec des belles vues sur les montagnes jusqu’au monastère de Tengboche (3860 m) le monastère est le plus prestigieux du Khumbu, fondée en 1919 par Lama Gulu. Visite du monastère et de la céré- monie en fin de journée Tengboche (3860 m) lodge + 835 m / – 440 m 5h 

Vendredi Au-delà de Tengoboche, l’altitude se fait sentir et le haut Khumbu vous ouvre ses portes. Sur notre chemin, nous contournerons exclusivement par la gauche de nombreux té- moignages bouddhistes. Ici pierres sculptées au milieu de notre sentier de la fameuse incantation (om mane padme hum), ce qui veut dire, que la sagesse est dans la fleur de lotus et forcé- ment avec toi. Dingboche (4410 m) lodge + 755 m / – 285 m en 6h30

Samedi journée d’acclimatation et de repos (très important de boire beaucoup d’eau) possibilité de monter dans la vallée de Chhukung pour voir le Lhotse depuis sa face sud et l’Islande peak au loin. Chhukung (4730 m) + 490 m / – 490 m en 5h lunch Dingboche (4410 m) lodge repos et acclimatation

Dimanche montée vers la Stupa avec des vues de la vallée derrière nous. On passera un petit col et le mémorial aux sherpas morts sur l’Everest. Pour moi la journée la plus difficile le long de la moraine du Khumbu glacier, le souffle commence à être difficile, premières vues sur le sommet du Pumori (7165 m). Lobuche est normalement un village d’éleveurs en été, maintenant il est plutôt un village avec des lodges pour les trekkeurs. Lobuche (4910m) lodge + 655 m / – 85 m en 5h

Bhaktapur a su préserver son caractère et son identité bien mieux que les deux autres grandes villes de la vallée. De fait, Bhaktapur est considérée comme une fenêtre ouverte sur la vie citadine du Moyen Âge népalais.

Une promenade sur Durbar square avec la porte d’or qui est le plus grand chef-d’œuvre artistique de la vallée, édifiée en 1753. Faites quelques pas en arrière et vous pourrez voir sur votre droite l’ancien Palais Royal aux cinquante-cinq fenêtres et aussi le marché des potiers, des milliers de pots sèchent sur la place.

La fenêtre du Paon (cette admirable fenêtre, sculptée autour d’un paon dont la queue forme une rosace de bois ouvragé, a fait la renommée de ce monastère brahmanique.

La grande Nyatapola, là le temple le plus haut du Népal. Des colonnes de bois sculpté soutiennent cinq toits et forment une sorte de balcon autour du sanctuaire. Un raide escalier central est gardé par d’énormes statues.

Patan, la ville aux toits d’or est véritablement le berceau des arts et de l’architecture de la vallée. Elle est à la fois la capitale de la religion et de l’artisanat bouddhiste newars. Le Durbar square, où se dresse l’imposant ensemble du Palais-royal, le plus spectaculaire en contexte urbain.

Les sanctuaires de Shiva, le Dieu suprême, tout au long de l’année, Shiva est honoré à Pashupatinath, sous forme du Lingam ou phallus. Nandi, le taureau qui lui sert de monture est considéré comme un ancien symbole de fécondité.

Bagmati, fleuve sacré qui borde ce complexe avec les ghãt réservés aux crémations des membres de la famille royale. Ceux qui se trouvent à votre droite sont utilisés par les autres castes de la société et sont aussi des lieux privilégiés de bain rituel Le Stupa de Bodnãth est le plus grand du Népal. De par sa taille monumentale, par les couleurs rouge, blanche et bleue d’yeux peints. Ce Stupa impressionne d’emblée le visiteur.

Les temples de Durbar square situés au sud de Thamel, constitue le cœur du vieux Katmandou, pendant les heures fraîches de l’aube, Durbare square et les rues avoisinantes se remplissent d’hommes qui se pressent silencieusement vers les temples pour accomplir leurs offrandes matinales.

La grande stupa de Swayambunãh, ce lieu sacré aurait été érigé il y a plus de deux mille cinq cents ans. Aujourd’hui trois cents marches dallées mènent à la terrasse sur laquelle repose le monument avec 3 statues de Bouddha, quel spectacle.

Thamel où freak street, dans les années 1965 que le mouvement hippie se développa au Népal. Le climat était parfait, frais et enchanteur. Aujourd’hui, les jeunes qui viennent au Népal sont surtout des voyageurs au budget limité. Comparés à leurs prédécesseurs, ils sont hautement respectables. Thamel est leur havre, quartier de restaurants aux noms pittoresques, petits hôtels. Toutes les boutiques portent encore des noms évocateurs tels Pilgrim book, Yeti cottage. Sa concentration de ruelles étroites bordées de petites boutiques vendant de tout, de la nourriture, des vêtements, des articles de trek, gâteaux, pâtisseries, musique, DVD de l’artisanat, des agences de voyages et d’hôtels de budget.

L’Everest Lorsqu’en 1907 l’alpiniste A. M Kellas prit des Sherpas comme porteurs de haute altitude au Sikkim, il allait, à son insu, assurer l’avenir de cette lointaine ethnie.

C’est ainsi que la vie des Sherpas a changé. Bien sûr certains continuent à jouer un rôle vital dans le succès des expéditions. Mais la majorité s’occupe de trekking. Leurs activités se sont diversifiées : ils tiennent de petits hôtels, ont ouvert des échoppes de thé, sont devenus commerçant ou hommes d’affaires.

Les Sherpas, qui comptent parmi les peuples les plus vigoureux d’Asie, fascinent le voyageur. Bien qu’ils soient surtout connus des Occidentaux pour leurs exploits de guides et de porteurs de haute altitude, ils sont par tradition commerçants, pasteurs et agriculteurs. Ils sont de fervents adeptes du bouddhisme tibétain. Ils forment maintenant un groupe ethnique distinct au milieu des ethnies de l’Himalaya, n’ont pas toujours habité l’Est du Népal. Leurs ancêtres viennent d’un district appelé Salmo Gang qui est situé dans l’Est tibétain. On suppose en fait que les Sherpas étaient des pasteurs nomades que les hordes d’envahisseurs mongols avaient chassés vers le sud, puis un nouveau départ par les adeptes du bouddhisme (bonnets jaunes).

Aujourd’hui, les Sherpas du Khumbu, ils vivent dans des villages situés jusqu’à 4200 m et montent l’été dans de petits hameaux situés entre 4600 et 4900 m. traditionnellement ce peuple de l’est passait l’été au Tibet et l’hiver au Népal. Il faisait du commerce, élevait le bétail et cultivait la terre dans les clairières. Puis les Sherpas découvrirent la pomme de terre, dont la culture les fixa au Népal. Ce tubercule demeure leur principale récolte de haute altitude et constitue leur aliment de base avec l’orge et la farine de blé.

Le niveau de vie des Sherpas élevé si on le compare à celui d’autres ethnies est le fruit du commerce qu’ils firent autrefois entre le Tibet et le Népal. Ils importaient de Katmandou du kérosène, de l’huile, des vêtements, des colorants ainsi que des produits manufacturés et les échangeaient contre du sel et de la laine.

Au cours des dernières décennies, le trekking et les expéditions de haute montagne ont amplement compensé la perte de ce commerce. L’élevage de yaks est l’une des activités principales des Sherpas. Ces bovidés se vendent très cher. Le beurre que l’on tire de leur lait est très demandé, car il alimente les lampes à l’huile des monastères et des autels domestiques. Les Sherpas du Khumbu

Chaleur humaine et hospitalité, si vous avez la chance de pouvoir les connaître, vous serez frappé par leur chaleur humaine et leur hospitalité, on vous offrira la place d’honneur près du feu, on vous servira du Chlang (bière d’orge) et de l’arak (alcool de riz). On vous apportera peut-être du thé tibétain : ce mélange traditionnel de thé, de sel et de beurre de yak. La montagne nos Sherpas la connaissent, ils habitent à son pied. Ils en connaissent la traîtrise et la dureté. Alors, voici ces personnages liant leur sort, les voilà partis ensemble pour le meilleur, gravir des sommets pour les uns, gagner de l’argent pour les autres et pour le pire, souffrir, mourir quelquefois. Ensemble ils ont gravi des sommets et ils sont l’histoire d’un peuple unique au monde dans le massif de l’Himalaya.