Profitez de vos week-ends, vacances sans natel!

No wifi, no stress

Profitez de l’instant présent sans votre Natel !

Toujours en ligne, en train de chatter, de répondre aux courriels ou de consulter les réseaux sociaux ?

Déconnectez-vous pendant quelques jours et profitez de vos week-ends et vacances sans smartphone.

 « Même s’il est complètement entré dans nos habitudes, le téléphone portable est le pire ennemi du lâcher prise, tant pour le corps que pour l’esprit, car il nous maintient sans cesse dans un état de veille »

Car derrière ces sonneries en apparence si innocentes se cache parfois une dépendance plus ou moins prononcée que nous osons rarement regarder en face. Vous vérifiez régulièrement que vous n’avez pas manqué d’appels ? Vous consultez vos messages toutes les 5 minutes ? Vous allumez votre téléphone dès le réveil ? Il est sans doute temps d’envisager une pause. Voire une petite cure de désintoxication. Pendant quelques jours de vacances, faites le test: raccrochez !

Et savourez : le silence, la liberté, l’instant présent.

Lorsque l’on poste une photo de nos vacances sur notre page Facebook ou Instagram, la principale fonction de cette publication est donc de répondre à un besoin social conditionné et de voir les autres émettre des comportements signalant qu’ils ont bien reçu notre demande d’attention (Like, commentaires, etc.). Selon les individus, ce besoin d’attention varie, mais l’objectif sera toujours de communiquer un message qui devra faire réagir suffisamment autrui pour satisfaire notre besoin. Et si autrui ne se manifeste pas à la hauteur de nos besoins, des réactions de frustration et d’envie peuvent alors apparaître.

Arrêtez d’attendre

« Mon téléphone ne sonne pas ? On ne pense pas à moi. Pas de message ? On m’oublie. Je ne dois donc pas mériter qu’on s’intéresse à moi… » Que l’on appelle sans cesse les uns ou les autres, ou que l’on attende sans relâche l’appel suivant, ces productions mentales peuvent aller plus loin encore, en perturbant de manière insidieuse la vision que nous avons de notre propre valeur, notre confiance en nous.

ADDICTION AU TELEPHONE : UN CHALLENGE EN 21 JOURS

DIGITAL DETOX :

Déconnecter pour mieux se reconnecter avec vous-même et la nature.

Et à renouer avec les autres.

C’est bien l’un des avantages majeurs de la digital detox. On recrée de vrais moments avec les êtres qui nous sont chers ainsi qu’avec des inconnus qui croisent notre route. Parce que dans notre monde ultra-connecté, nous avons une tendance paradoxale à nous isoler. Connectés à une multitude d’appareils et des tas de réseaux sociaux, ça c’est sûr. Mais est-on encore vraiment connectés aux autres, à soi, au monde ? Crée-t-on encore de vrais liens ?

La sur présence des écrans et des médias dans nos vies, et la surconsommation qu’on en fait, crée de mauvaises interférences avec notre énergie et notre vibration, et on finit par vivre dans un brouhaha permanent. Un bruit incessant qui fatigue et nous coupe de notre essence même. Et nous coupe des autres.

” Call me crazy but, I imagine a world where we smile when we have low batteries Cause that will mean we’ll be one bar closer – to humanity ” ; Prince EA

Lâche ton téléphone ! Programme de détox digitale Catherine Price, le livre

Votre téléphone est la première chose que vous regardez en ouvrant les yeux le matin ? Vous le consultez instinctivement pour trouver la réponse à toutes les questions, ou simplement passer le temps ? Et ce, même lorsque vous êtes en excellente compagnie ? Rien d’étonnant ! Les smartphones sont conçus pour nous rendre dépendants.

Dix ans après leur apparition, nous commençons à connaître leurs effets néfastes sur la santé : troubles du sommeil, baisse de la concentration, stress… En s’appuyant sur son expérience personnelle et de nombreux témoignages, Catherine Price propose un plan en deux étapes : Wake Up !, la prise de conscience, Break up !, un programme détox de quatre semaines pour changer ses habitudes. Le but n’est pas de jeter son smartphone, mais de pouvoir l’utiliser librement pour être à nouveau présent à soi-même (et aux autres !)

Lettre ouverte à mon téléphone

Cher Téléphone, Je me souviens encore du jour où je t’ai rencontré. Tu étais un nouveau gadget hors de prix, encore confidentiel, et moi une jeune femme qui connaissait par cœur le numéro de tous ses amis. Ton écran tactile me faisait de l’œil, mais j’étais alors trop occupée à pianoter des textos sur mon portable à clapet pour me laisser séduire.

Puis je t’ai eu en main pour la première fois, et tout a basculé.  Nous sommes très vite devenus inséparables : tu es de toutes mes sorties, de tous mes déjeuners entre amis, tu me suis même en vacances. Il m’a fallu quelque temps pour m’habituer à ta compagnie jusque dans les toilettes, mais c’est tout naturellement que nous partageons aujourd’hui ce moment d’intimité, comme tant d’autres.

Toi et moi, on ne se quitte plus. Tu es la dernière chose que je regarde avant de me coucher et la première que je cherche à peine réveillée. Tu retiens pour moi la liste des courses, tu n’oublies jamais mes rendez-vous médicaux ni la date de notre rencontre. Tes gifs et émoticones festifs font oublier à leurs destinataires que je ne prends plus la peine de les appeler le jour de leur anniversaire – « Ooooh, des ballons qui volent ! ». Grâce à toi, mes stratégies d’évitement passent pour de délicates attentions, et je t’en suis très reconnaissante.

Tu n’en finis pas de me surprendre : non seulement tu me fais voyager dans l’espace et le temps, mais je me demande par quelle magie tu parviens si souvent à me scotcher à ton écran, alors que je devrais déjà être au lit depuis trois heures. Je ne compte plus les nuits que j’ai passées à tes côtés, si envoûtée que j’ai dû me pincer pour être sûre que je ne rêvais pas –

et pourtant, crois-moi, j’aimerais rêver, car depuis que tu es dans ma vie, mon sommeil semble s’être complètement déréglé. J’ai du mal à croire que tu m’aies offert tant de cadeaux même si, techniquement, la plupart d’entre eux ont été achetés en ligne d’un simple effleurement de mon doigt lorsque nous prenions ensemble un bon bain « relaxant »

Grâce à toi, je n’ai plus à redouter la solitude. Si je me sens un peu anxieuse ou contrariée, tu fais apparaître en un tour de main mon fil d’actualité, un jeu ou la dernière vidéo de panda qui fait le buzz, pour me distraire. Et dire qu’il y a quelques années encore, je rêvassais – pensais, peut-être – pour tuer le temps… Il m’arrivait même de prendre l’ascenseur au bureau sans rien regarder d’autre que ses occupants, et sur six étages !

 Aujourd’hui, je ne saurais même pas dire à quand remonte la dernière fois où je me suis ennuyée. Cela dit, ma mémoire me joue des tours. Je ne me souviens pas non plus, par exemple, du dernier repas que j’ai pris sans qu’aucun des convives ne sorte son téléphone. Ni de la dernière fois où j’ai été capable de lire un article de magazine entier sans m’interrompre. Ni du SMS que j’étais en train de lire quand ma tête a malencontreusement heurté un poteau. D’ailleurs, je ne suis déjà même plus très sûre de ce que je viens de te raconter dans le paragraphe précédent…

 Bref, ce que j’essaye de te dire, c’est que j’ai l’impression que je ne peux pas vivre sans toi. C’est pourquoi il m’est si difficile de t’annoncer que nous devons rompre.

De Catherine Price, le livre